Le jour des fiançailles est arrivé pour Madeleine Tarondeau et Aurélien Chanauze. Mais au cours de la cérémonie, l'ancienne amante de ce dernier le poignarde et Aurélien succombe quelques temps plus tard à ses blessures. Madeleine est effondrée. A l'inverse, Thérèse Chanauze, la mère d'Aurélien, n'a qu'une idée en tête : faire apparaître le spectre de son fils pour lui demander quelque chose de très important. Maître Hamelin refuse d'accéder à la demande de cette femme. Il s'agit de magie noire, de nécromancie qu'il ne veut pas pratiquer. Madame Chanauze s'adresse alors à une sorcière, Aldaberte, dans un village voisin. Elle détient le grimoire à la pierre noire, un grimoire malfaisant. Thérèse prépare méticuleusement ce qui lui est demandé pour faire apparaître le spectre d'Aurélien à Samain, la fête où les morts se rapprochent du monde des vivants. Pour cela, elle a besoin d'un bébé pas encore baptisé. Elle jette son dévolu sur l'enfant qu'attend Suzanne, la mère des jumelles.
L'avis d'Histoire d'en lire
La Sarabande des spectres, dernier tome du cycle 2 du Grimoire au rubis est le roman du bien contre le mal. Encore plus que les précédents. Un second grimoire entre en scène pour relancer le scénario et clôturer ici ce second cycle de la série. C'est sans doute le plus captivant à ce stade de la lecture. L'auteure maintient parfaitement le suspense à son comble et jusqu'au bout.
D'un point de vue historique, là encore, le volume regorge d'une multitude de précisions pour qu'on se plonge en ce début d'époque moderne, dans une petite ville dynamique comme l'est Montgrèze. Ici, les fêtes sont mises en avant. Leur déroulement, l'enthousiasme des foules mais aussi la méfiance terrible de ceux qui continuent de faire la chasse aux sorcières et au diable. Ces croyances restent encore bien ancrées mais on commence à sentir que la lutte porte très légèrement ses fruits.