Paris au XVIIIe siècle. Dans la capitale, plusieurs jeunes filles rousses ont été enlevées. A leur arrivée, les gendarmes ne peuvent que constater la présence d'une poudre blanche au sol. Mais personne ne sait où ont disparu les victimes. Pour ceux qui sont témoins de ces enlèvements, les kidnappeurs sont des fantômes recouverts de longues capes blanches et portant un masque.
Pendant ce temps, Maud et Guilhem sont deux jeunes fiancés insouciants qui continuent leur rôle de justiciers nocturnes. Mais voilà que Guilhem retrouve Adèle, une amie d'enfance. Maud est verte de jalousie, pensant que l'amie essaie de conquérir le cœur de son bien-aimé. Or Adèle étant rousse, Guilhem ne fait que lui assurer sa protection quand elle va en secret aider un orphelinat. Maud fait le choix de les suivre sous le masque de la Rose écarlate. Et il s'avère que sa présence leur est d'un précieux secours lorsqu'ils se font attaquer par les fantômes masqués ! L'un d'eux perd justement son masque portant une marque bien particulière. Après renseignements, il s'agirait d'une secte d'adorateurs de Cosimo Ruggieri mort emprisonné à la Bastille mais fin maître de la magie noire.
L'avis d'Histoire d'en lire
Le Spectre de la Bastille est donc un diptyque, en voici ici la première partie. Et c'est une nouvelle mission à part entière qui s'ouvre pour nos héros que sont la Rose écarlate et le Renard.
Ici, il est question de fantômes, d'un maître de la magie noire qui serait mort à la Bastille, 75 ans avant le début de cette aventure. Les auteures restent bien dans le côté aventures donné à la série La Rose écarlate mais on reprend pleinement pied également avec l'Histoire. Car Cosimo Ruggieri a bel et bien existé. Il a été l'astrologue de Catherine de Médicis, rien de moins.
Evidemment pour maintenir le suspense, le mystère reste entier à la fin de ce premier tome. Il y a même méprise puisque ce sont maintenant la Rose écarlate et le Renard qui sont suspectés !