Nzingha est la première fille du ngola Kiluanji. Elle appartient au peuple libre et puissant les Mbundus, en Angola. Mais à la fin du XVIe siècle, les Portugais cherchent à conquérir ce territoire. Le ngola Kiluanji résiste à la pression des Européens. Agée de 13 ans en 1595, Nzingha commence la rédaction d'un journal sur les conseils du père Giovanni, portugais mais proche de Kiluanji. La jeune fille se méfie de cet homme mais comment transmettre ses soupçons à son père qui n'a que faire de ses filles.
Nzingha aime chasser et Ajala, la vieille femme du clan lui a prédit qu'elle serait un jour ngola. A force de dialogue et de persuasion, Nzingha parvient à se faire remarquer de son père.
L'avis d'Histoire d'en lire
Nzingha a considérablement marqué l'histoire de l'Angola au XVIIe siècle. C'est aussi grâce à elle que la condition féminine en Afrique a progressé. Mais à travers le court roman Nzingha, princesse africaine : 1595-1596, Patricia McKissack s'est surtout intéressée à l'adolescence de Nzingha, et plus précisément aux années 1595 et 1596 qui sont charnières pour la jeune fille. En se rapprochant enfin de son père, on commence à comprendre celle qu'elle deviendra ultérieurement.
Malgré tout, je n'ai pas accroché à ce récit, il manque de teneur, de consistance. On devine pourtant le caractère bien forgé de Nzingha lorsqu'elle se permet de parler comme elle le souhaite à son père ou à d'autres hommes, lorsqu'elle manifeste son désaccord face à l'esclavagisme des Portugais. Mais l'écriture de Patricia McKissack ne m'a pas convaincu, elle est restée trop en surface de son sujet.
Pour en savoir plus sur Nzingha et la vie en Angola à cette époque, un dossier documentaire présent à la fin du livre fait un point précis et complet.
Note : Nzingha, princesse africaine : 1595-1596 a été sélectionné par le Ministère de l’Éducation nationale pour le niveau Collège.