La Chanteuse de Vivaldi : journal de Lucrezia, Venise, 1720

Période historique : Epoque Moderne Période historique La Chanteuse de Vivaldi : journal de Lucrezia, Venise, 1720 Autres

Type de document : Roman

Auteur : FERET-FLEURY Christine

Editeur : Gallimard jeunesse

Collection : Mon histoire (Gallimard jeunesse)

Année d'édition : 2012

A partir de 9 ans.

ISBN : 978-2-0706-3901-4

Prix : 9,50 €

La Chanteuse de Vivaldi : journal de Lucrezia, Venise, 1720
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Résumé

1720, à Venise. Lucrezia, âgée de quinze ans, possédant une voix particulière et au physique ingrat, vit au Pio Ospedale della Pieta, un établissement tenu par des sœurs et qui recueille des orphelines douées pour la musique. Celles-ci sont prédestinées au mariage ou à Dieu. Lucrezia joue de la viole de gambe et chante dans un chœur avec les autres filles de l’Ospedale.
Leur professeur n’est autre que le grand Vivaldi, qui est sur le point de créer un opéra, La Verita in cimento. Ce dernier, surnommé le “prete rosso”, soit “prêtre roux”, surnom donné à cause de son métier et de la couleur de ses cheveux, a sorti l’amie de Lucrezia, Paola, de l’Ospedale afin de la faire chanter.
Mais Paola reçoit un billet la menaçant de mort si elle continue sa passion. Dans le même temps, un castrat est retrouvé assassiné. Lucrezia décide d’enquêter, quitte à s’associer à l’extravagant Vivaldi et à risquer sa propre vie.

L'avis d'Histoire d'en lire

Avis La Chanteuse de Vivaldi : journal de Lucrezia, Venise, 1720
Christine Féret-Fleury a déjà publié S.O.S Titanic, Le Temps des cerises et Les Cendres de Pompéi dans la collection Mon Histoire chez Gallimard jeunesse.

Avec La Chanteuse de Vivaldi, elle nous entraine dans la première partie du XVIIème siècle à Venise, ville où rivalisent musiciens, opéras et surtout castrats. Le dossier à la suite du roman renseigne le lecteur sur le contexte culturel de la Sérénissime.
Le journal de Lucrezia ne nous donne pas à voir les débauches qui règnent alors mais nous emmène dans les coulisses de l’opéra, avec toutes ses jalousies, la concurrence et parfois les difficultés à faire représenter une œuvre musicale.
Vivaldi est présenté sous un jour nouveau ; il apparait comme un personnage très étrange, pouvant passer d’un sentiment à son contraire en une seconde.
L’intrigue policière est bien menée et apporte au roman un rythme haletant auquel se mêle bien sûr le suspense.
Le style est soutenu et la présence de termes italiens apporte couleur locale et réalisme.
L’auteur parvient à nouer Histoire, journal intime, roman policier et arrive parfaitement à nous transporter à travers les sombres ruelles et l’opéra de Venise.

A lire aussi, deux autres chroniques du roman La Chanteuse de Vivaldi de Christine FERET-FLEURY :
- La Chanteuse de Vivaldi sur le site Ricochet.