Avec persévérance et persuasion, Arte a réussi à se faire accepter par la corporation des artistes peintres. Elle poursuit sa formation auprès de Léo. Mais un jour, un aristocrate vénitien lui propose de le suivre dans sa ville pour honorer une très grosse commande et devenir la préceptrice de sa nièce. C'est une opportunité exceptionnelle mais la jeune fille hésite à se séparer de son maître. Quel choix faire ?
L'avis d'Histoire d'en lire
Les aventures d'Arte se poursuivent et ce tome 4 nous réserve un bouleversement de taille ! La jeune femme a fini par bien s'intégrer dans le milieu de la peinture même si cela étonne toujours autant d'elle qu'une femme puisse être peintre. S'il y a bien quelqu'un qui n'est nullement choqué et qui tombe plutôt sous le charme et le talent d'Arte, c'est Youri Fariel, un aristocrate vénitien.
Un bon passage du manga tourne autour de ce gros dilemme pour Arte, le choix à faire est extrêmement difficile. Et puis, on assiste d'autant plus à des scènes de sentiments cachés, qui sont émouvantes mais terribles pour Arte.
J'aime cette jeune femme, fraîche, pleine de vie, qui ne se plaint jamais de la difficulté de son travail, du regard des autres, qui est combattive. Même en étant un personnage évoluant en pleine Renaissance italienne, son exemple est un bon modèle.
Et toujours cette finesse dans le dessin de Kei Ohbuko. Il n'en fallait pas moins pour succomber aux charmes de la Renaissance et des décors florentins.