Il y en a peu, mais certains auteurs ont choisi de développer les débuts de la Première Guerre mondiale, avec deux titres qui s’intéressent au personnage de Jean Jaurès, fervent pacifiste qui a été contre la guerre jusqu’à son assassinat le 31 juillet 1914 : Le Dernier ami de Jaurès de Tania Sollogoub et Jean Jaurès contre la barbarie de Nane et Jean-Luc Vézinet.
Dans son roman Le Loup du bois sanglant, Catherine Cuenca fait le juste parallèle entre la guerre qui débute en 1914 et celle de 1870-71 qui a vu la défaite de la France face à la Prusse, la perte de l’Alsace-Lorraine et l’envie de revanche qui naissait déjà.
Fabian Grégoire, lui, s’adresse aux plus jeunes, avec un album montrant la mobilisation, le départ des hommes et déjà les conditions de vie très difficiles dans les tranchées : Lulu et la Grande Guerre.
Des points d’approche qu’on retrouve aussi dans le roman illustré Le Cœur en bataille d’Isabelle Wlodarczyk et Aline Pallaro.
Enfin, Yves Pinguilly rappelle le départ relativement confiant de bon nombre de soldats qui s’attendent à une guerre courte. Son roman La Fleur au fusil aborde aussi le travail des hommes aux champs avant qu’ils ne soient mobilisés et leur inexpérience au combat pour tout ceux qui n’étaient pas en service militaire au moment de l’appel.