Pierre dit Pitou et Jean de Montbreuse sont les meilleurs amis depuis l'école primaire, en Belgique. Jean vit avec son oncle Maurice, le frère de son père, et sa tante Clara. Ces derniers ont adopté l'enfant alors qu'il n'avait que 2 ans et que son père Robert venait d'être tué par des SS, dans la forêt de Montbreuse, à Spa. Sa mère serait morte en le mettant au monde. Il ne connaît d'elle que son prénom, Misia, et qu'elle était d'origine polonaise.
Robert, le père de Jean, était surnommé "le lieutenant souriant". Il était un maquisard avec deux autres soldats, Girafe et Tacite. Seul Tacite a échappé à la mort.
Pendant leurs vacances, Pitou et Jean se rendent à Spa, à la villa de Montbreuse, désormais à l'abandon. Ils veulent essayer de découvrir le passé de ce lieutenant.
A 18 ans, Jean part pour les Etats-Unis et devient journaliste. Mais l'amitié nouée avec Pitou restera toujours aussi solide.
L'avis d'Histoire d'en lire
Chose rare dans les romans historiques sur cette époque, Le Lieutenant souriant nous entraîne en Belgique. Autre originalité, il ne s'agit pas d'un roman de guerre ou sur la Shoah. C'est l'histoire d'une belle amitié entre deux garçons : Jean et Pitou. Jean ne sait quasiment rien de l'histoire de ses parents. Aidé et encouragé par Pitou, il va découvrir la vérité. La guerre a bien sûr tué et détruit des villes, des paysages, mais aussi des familles et des enfances comme on le voit ici. Pourtant, ce récit nous rappelle à quel point il est important pour un enfant de connaître les circonstances de sa naissance, son passé pour mieux se construire ensuite.
En revanche, Pitou, le narrateur, peine à captiver le lecteur. Même si on comprend l'ensemble de ses réflexions, la narration manque de souffle.
Première édition : 2005.
Je vous invite à lire aussi la chronique du blog Lali au sujet du roman Le Lieutenant souriant de Bernard GHEUR.