Les Godillots (t.2) : L'Oreille coupée

Période historique : XXè siècle Période historique L'Oreille coupée La Première Guerre mondiale

Type de document : Bande dessinée

Auteur : OLIER

Illustrateur : MARKO

Editeur : Bamboo

Année d'édition : 2013

A partir de 13 ans.

ISBN : 978-2-8189-2205-7

Prix : 14,50 €

L'Oreille coupée
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Résumé

En janvier 1917, le 435e RI du capitaine Mougin est cantonné dans les Vosges. Avec le froid, la situation est relativement calme. Jusqu'à ce que le régiment croise la route d'une unité française de Corps Francs. Après une altercation survenue entre plusieurs hommes, Palette et Le Bourhis découvrent un petit paquet contenant une oreille coupée ayant sans doute appartenu à un soldat allemand. Le capitaine Mougin est hors de lui, il s'agit d'un acte de barbarie commis sur l'ennemi. Bien décidé à réparer cette grave faute, il prend le risque de se rendre dans le camp adverse. Or, c'est le moment que choisit le commandant Desmonnier pour venir faire une inspection de l'escouade.

L'avis d'Histoire d'en lire

Avis L'Oreille coupée
Préfacé par l'historien Jean-Yves Le Naour, spécialiste de la Première Guerre mondiale, ce second volume des Godillots s'appuie sur un fait réel qui n'est malheureusement pas davantage approfondi, daté, précisé dans une annexe par exemple. Nous nous en tiendrons donc au récit qu'en font les auteurs Olier et Marko.

Dans L'Oreille coupée, il est question d'un acte de barbarie commis sur un soldat allemand. Or, comme le rappelle le soldat Ledru, la convention de Genève de 1864 interdit notamment tout acte de torture, de mutilation, de barbarie même lors d'une guerre déclarée. Le capitaine Mougin saisit tout de suite pleinement la gravité de ce qu'il s'est passé et n'hésite pas une seconde à ramener l'oreille chez les Allemands, malgré les risques que cela comporte.

Il y a beaucoup plus d'humanité dans ce tome, la barbarie est une notion révoltante alors même que la mort est omniprésente dans chaque camp. C'est là qu'intervient cette humanité et le capitaine Mougin en est ici son plus fervent défenseur. J'ai aimé le passage où l'on suit la rencontre de l'officier français avec l'officier allemand, le repas partagé, ce temps de fraternisation au cœur de la guerre. Évidemment, d'autres ont à redire.

Malgré cela, les auteurs ont parsemé de légères touches d'humour, histoire d'alléger l'ensemble et de rester sur une tonalité moins sombre que d'autres bandes-dessinées.

A lire aussi, d'autres chroniques de la bande-dessinée L'Oreille coupée d'Olier et Marko :
- L'Oreille coupée sur le blog Stemilou Books
- L'Oreille coupée sur le blog Takalirsa
- L'Oreille coupée sur le site BDGest.

Série : Les Godillots