Geneviève de Gaulle est une toute jeune femme quand elle entend, à la radio, le 21 juin 1940 le discours de Pétain annonçant la défaite et l'armistice avec l'Allemagne. Blottie contre sa grand-mère, elle sait déjà qu'elle n'acceptera jamais cette défaite et cette renonciation. Surtout qu'à Londres, son oncle Charles de Gaulle appelle à continuer la lutte, à résister.
Geneviève s'engage aussitôt dans la Résistance et intègre le réseau du Musée de l'homme. Risquer sa vie ne lui fait pas peur, du moment qu'il s'agit de combattre activement l'occupant nazi.
L'odeur de magnolia la suit depuis son enfance. Symbole de mort lorsqu'elle a perdu sa maman, cette odeur va devenir pour elle le symbole du retour à la vie.
L'avis d'Histoire d'en lire
J'aime beaucoup ce qu'écrit Isabelle Wlodarczyk et une nouvelle fois, je ne suis pas déçue. Avec simplicité mais toujours autant de rigueur historique, elle retrace le parcours de Geneviève de Gaulle, résistante pendant la Seconde Guerre mondiale, puis engagée auprès des plus démunis par la suite. Une biographie romancée très courte (71 pages) qui met bien en lumière le courage exemplaire, l'abnégation de cette femme pour lutter contre l'occupant nazi. Il faut dire qu'elle a de qui tenir, étant la nièce de Charles de Gaulle, ce général français qui se fait connaître depuis Londres en appelant à poursuivre le combat.
Un gros dossier documentaire suit ce texte en revenant d'abord sur le contexte historique de la Seconde Guerre mondiale, puis sur le combat contre la misère de Geneviève de Gaulle.
Je vous invite à lire en complément la chronique du site Ricochet au sujet du roman Geneviève de Gaulle : l'odeur de magnolia d'Isabelle WLODARCZYK.