Le Commando du débarquement

Période historique : XXè siècle Période historique Le Commando du débarquement La Seconde Guerre mondiale

Type de document : Roman

Auteur : BOUDEVILLE Peggy

Editeur : Fleurus

Année d'édition : 2024

A partir de 11 ans.

ISBN : 978-2-215-18941-1

Prix : 14,95 €

Le Commando du débarquement
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Résumé

Jules, Arthur et Alcide sont de tout jeunes Français. Dès l'appel du général de Gaulle, en juin 1940, ils sont déterminés à s'engager pour continuer le combat et lutter contre les Nazis, occupants progressivement toute la France.
Ils ont donc rejoint le château d'Achnacarry, dans le nord de l'Écosse. En février 1944, ils poursuivent les entraînements très exigeants des commandos britanniques.
Cette unité d'élite prépare un événement crucial pour renverser le cours de la guerre : le débarquement.

Citations
"Jules faisait partie de l'école créée par les Britanniques et située au cœur du château d'Achnacarry : le camp d'entraînement des futurs commandos. Il ne s'était pas étalé sur le sujet mais elle avait compris qu'il avait payé le prix fort pour intégrer cette unité d'élite qui se préparait à rejoindre les rangs de toutes les autres forces militaires alliées pour libérer l'Europe de l'invasion allemande. Et ce jour approchait. La plus grande armada de tous les temps allait bientôt se mettre à l'œuvre.
Le débarquement.
Jules comptait parmi cette poignée de Français qui, suite à l'appel du général de Gaulle, avait réussi à rejoindre l'Angleterre pour libérer leur propre pays.
Et cela faisait sa plus grande joie. Il lui avait parlé aussi du brevet commando qu'il venait de décrocher, et qui se matérialisait par l'obtention d'un béret vert lors d'une cérémonie militaire.
Une sorte de graal. Une consécration."
p. 27

L'avis d'Histoire d'en lire

Avis Le Commando du débarquement
Le Commando du débarquement est le deuxième roman jeunesse de Peggy Boudeville sur la Seconde Guerre mondiale. Et à l'occasion de la 80e commémoration du débarquement en Normandie, elle axe son intrigue autour de cet événement majeur. Mais elle le fait à partir d'un élément précis : ses personnages principaux évoluent au sein d'un commando spécialement créé pour préparer le débarquement, depuis l'Écosse.

Hommage au commando Kieffer
Pour retracer le débarquement en Normandie, Peggy Boudeville a choisi de rendre un bel hommage aux soldats alliés, qui se sont durement entraînés en secret, au camp d'Achnacarry en Écosse. Et parmi ces hommes, il y avait 177 Français, les Bérets verts, dirigés par le commandant Kieffer. Ils ont même été les premiers à fouler les plages de Normandie, au moment du débarquement.

L'autrice nous invite à suivre un trio de personnages, Jules, Arthur et Alcide, appartenant tout trois à ce commando français. On les suit d'abord à l'entraînement, pendant le débarquement proprement dit, et pendant la bataille de Normandie.
Chacun est déterminé à vaincre les Allemands et à délivrer la France.
Les trois jeunes hommes sont portés par le patriotisme, la solidarité de groupe et l'exigence de leur mission. Ils font preuve d'un immense courage, alors que le danger est omniprésent. Même si le débarquement marque un tournant dans la guerre, les Allemands ripostent férocement et les Alliés perdent de nombreux hommes.
Le processus de libération est en marche, avec le général de Gaulle en personne qui revient sur le sol français.

L'appui de la résistance
Dans ce roman, Peggy Boudeville fait aussi écho à son précédent titre Le Réseau Phénix, il y a d'ailleurs quelques renvois.
Le débarquement a été déterminant, mais les Alliés ont pu aussi s'appuyer sur la résistance locale.
Et c'est ainsi que l'autrice introduit des personnages secondaires féminins : les sœurs jumelles d'Alcide, et Aileen qui a rencontré Jules en Écosse et qui veut le revoir par tous les moyens.
Ces trois jeunes femmes sont le symbole d'une résistance qui perdure et qui continue de jouer au rôle primordial, les femmes étant très impliquées elles aussi.

Un roman intéressant, mais j'ai trouvé que les chapitres consacrés aux enfances des trois soldats étaient de trop, ou auraient pu être abordées autrement en cours de récit, pour ne pas créer ces coupures.