En septembre 1938, Martin Manher est à Paris pour préparer une thèse de doctorat. Mais il est surtout soulagé d'avoir quitté l'Allemagne pour fuir le nazisme qu'il ne soutient absolument pas. Il loge chez Henry, un comédien courant les auditions et sa femme, Maria. Pendant ce temps, Martin correspond avec Katarina et entreprend de la revoir, sachant qu'elle aussi est à Paris. Elle travaille pour un magazine mondain et a francisé son prénom, Catherine.
Alors que les disputes deviennent incessantes entre Henri et Maria, tout deux rompent et Martin part vivre seul. A ce moment-là, la police française commence à traquer les immigrés allemands.
L'avis d'Histoire d'en lire
Dans ce second volume, nous changeons de décor, place au Paris de la fin des années 1930. Beaucoup d'Allemands anti-nazis ont fui leur pays pour éviter les représailles. En France, le nazisme n'est pas encore perçu comme une réelle menace. La police française craint plutôt les communistes, et pense que bon nombre d'Allemands arrivés sur le territoire français en font partie. De son côté, Martin a compris que la discrétion était de mise pour éviter au maximum d'avoir des problèmes.
Les auteurs nous aident ici à mieux se rendre compte que tous les Allemands n'étaient pas des fanatiques d'Hitler.