Adolf est le nouvel élève du lycée qui a pour magnifique devise Travail, Famille, Poterie. Il est accueilli et présenté à sa classe par l'octogénaire Madame Maréchale, directrice de l'établissement, et sa camarade France est désignée pour l'accompagner dans son intégration. Sauf que voilà, Adolf n'est pas un élève comme les autres. Il n'est pas du genre timide comme tous les petits nouveaux. D'emblée, il impose sa volonté à la Maréchale et à ses camarades et gare à celui qui le contredirait ! La Maréchale a très vite cerné le caractère d'Adolf et elle adopte d'emblée une attitude de collaboration avec le jeune tyran et sa "garde rapprochée" : Hermann, Heinrich, Martin, Klaus, Rudolphe et même la belle et blonde Eva.
Adolf adore écouter du Wagner, a besoin d'un large espace vital et s'est juré d'exterminer les rats. Beau parleur, Adolf a conquis presque toute sa classe. Sauf quelques-uns qui ne s'y trompent pas. Le grand Charles préfère, lui, faire un séjour linguistique en Angleterre. Et Jean, dit Max, va se montrer plus résistant.
Bien entouré, Adolf conquiert petit à petit son monde. Entraîneur tout autant tyrannique, il impose à son équipe de Panzers de tout démolir sur leur passage lors des prochaines rencontres de foot. Qui saura l'arrêter ?
L'avis d'Histoire d'en lire
Le ton est donné dès le titre : Adolf (roman hystérique). Oui hystérique et non pas historique. Car Olivier Costes a opté pour un roman très original : nous donner une version humoristique voire grinçante d'Adolf Hitler et de la Seconde Guerre mondiale, le tout transposé dans notre présent.
Dans ce roman, Adolf est un lycéen qui vient juste d'arriver mais qui en impose d'emblée avec sa mèche noire, bien plaquée sur le côté. Élève moderne, il utilise bien sûr internet et les réseaux sociaux pour asseoir sa suprématie. Il s'entoure très vite d'une bande de garçons tous plus cruels les uns que les autres.
Très vite, il affiche ses objectifs : dératiser le monde (exterminer les Juifs) et remporter le prochain championnat de foot (la Seconde Guerre mondiale).
A la fin du livre, Olivier Costes établit la correspondance entre personnages fictifs et personnages réels, rappelle la chronologie des événements de la Seconde Guerre mondiale et fournit des éléments sur chaque personnage historique.
Adolf (roman hystérique) ou de nombreux allers-retours entre fiction et réalité historique. On s'amuse et on révise en même temps. Excellente idée de roman qui procure une lecture agréable et divertissante, pourtant sur un sujet difficile.