Suite au triomphe de la Commune de 1871, Paris est devenue une Cité-Etat indépendante du reste de la France, les aristocrates se sont exilés et le pouvoir est désormais entre les mains d'un groupe populiste. En 1899, Larispem s'apprête donc à entrer dans le XXe siècle. Mais certains aristocrates ne se sont pas enfuis et tentent de se rassembler pour renverser le pouvoir en place. Mieux, leur descendance a hérité du pouvoir du sang transmis par Louis d'Ombreville. L'important est donc de retrouver maintenant tous les enfants laissés pour orphelins.
Liberté, apprentie technicienne, Carmine, apprentie louchébem et Nathanaël, espérant quitter bientôt l'orphelinat vont se retrouver confrontés à la société secrète des Frères du Sang.
L'avis d'Histoire d'en lire
Et si la Commune de Paris de 1871 s'était soldée par la victoire des Communards ? L'histoire s'en serait trouvée totalement bouleversée. Partant de là, Lucie Pierrat-Pajot, professeure-documentaliste de métier, a imaginé cette uchronie se déroulant à la toute fin du XIXe siècle. Les aristocrates ont laissé la place aux populistes, Paris est devenue Larispem, Cité-État indépendante et les appareils technologiques sont omniprésents dans le quotidien des Larispemois.
Premier tome de la série Les Mystères de Larispem, Le Sang jamais n'oublie pose le décor, le contexte et les personnages. Mais presque un peu trop. Non pas que l'on s'ennuie mais une bonne moitié du livre est assez descriptive et manque d'action. Pour un roman de ce genre-là, on s'attend justement à ce que les choses bougent plus vite, même s'il est évidemment nécessaire de détailler cet univers original et les personnages qui vont y graviter.
Historique, fantastique, policier, ce roman est multiple et complexe. Pour l'instant, je ne parviens pas à m'attacher aux trois adolescents, personnages principaux, d'origines très différentes et dont les rôles sont en train d'être mieux définis en fin de roman.