Les Compagnons de la cigogne (t.3) : Le Marais ensorcelé

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Résumé

A l'automne 1826, Gaspard a fait de sérieux progrès en sculpture dans l'atelier de son père pendant que son ami Basile et les autres bateliers peinent à remonter le courant de l'Ill. Mais c'est justement en atteignant le Ried, une plaine marécageuse, que Basile et ses compagnons apprennent que les habitants d'un hameau proche sont tous victimes de maux de ventre, fièvre violente, troubles de la vue. Le puits est rempli de crapauds morts. On dit qu'un sort a été jeté sur ce petit village. Mais Basile et Gaspard ne peuvent rester insensibles à la maladie qui ronge Ernest et sa maman Suzanne. Ils décident d'enquêter pour élucider ce mystère.

L'avis d'Histoire d'en lire

Le Marais ensorcelé est la troisième et dernière aventure des Compagnons de la cigogne. Et là, il faut impérativement avoir lu les tomes précédents, cette intrigue s'appuyant très largement sur ce qu'il s'est passé avant.

Nous retrouvons notre trio de jeunes héros : Gaspard, Basile et Margot, chacun œuvrant de son côté. Très vite, il est de nouveau question de l'Aiguille, ce malfaiteur qu'on croyait mort à la fin du tome précédent. En parallèle, nous découvrons, comme nos jeunes aventuriers, qu'un hameau est touché par une grave maladie. L'intrigue se tisse petit à petit. Les bateliers strasbourgeois, dont Basile aidé de Gaspard, engagent une course contre la montre pour ravitailler en eau potable le petit village afin que les habitants n'aient plus à puiser de l'eau contaminée.

J'ai moins apprécié ce troisième tome. L'intrigue devient surtout intéressante dans le dernier tiers du livre et même si le sujet est grave, j'ai trouvé qu'il se passait peu de choses dans les deux premiers tiers.

D'un point de vue historique, ce livre s'attache à détailler le travail des bateliers, la difficulté à naviguer sur l'Ill, les maladies et le manque de soin des familles pauvres.

Série : Les Compagnons de la cigogne