Au Moyen Age, en Occitania, dans le sud de la France. Louis et son frère Séverin vivent sous le toit du chevalier de Marfon, le seigneur des terres de Mandailles, petit village près d'Aurillac.
En l'an 999, le poing de Satan a ouvert une grande Brèche et tout ceux qui s'en approchent deviennent des monstres terribles.
Grâce à son oncle Thierry de Castelroc, Louis apprend qu'il est un galoup, un homme loup. Pour rester un bon galoup, il doit apprendre à maîtriser le Louvoir, le pouvoir des galoups qui peut les rendre cruels et destructeurs. Il serait d'ailleurs le plus puissant des galoups. Mais les galoups noirs comptent bien s'en débarrasser et ne vont cesser de le traquer. Sur les conseils de son oncle, Louis prend le chemin d'Aurillac, accompagné de son frère Séverin et de Margot, dite "La Roussotte", sans doute mêlée à son destin.
L'avis d'Histoire d'en lire
Dans ce premier tome, Le Village au bout du monde, Jean-Luc Marcastel pose les repères de lieux et de temps. Nous sommes au Moyen Age, dans le Sud de la France, l'Occitanie. Comme il le rappelle à la fin du livre, le royaume n'a jamais été coupé en deux mais les lieux mentionnés ont bien existé ou existent toujours. Au tout début, il y a les paysans, les villageois qui vivent sous la tutelle du Chevalier de Marfon à qui appartiennent les terres. Jean-Luc Marcastel rappelle, par exemple, que le seigneur doit protection aux habitants. Quand le troupeau de vaches se fait dévorer par un galoup, c'est à lui qu'on demande d'intervenir pour traquer la bête. Ce genre de détails correspondent bien avec la réalité de l'époque.
Donc même, si ce roman et cette série ne sont pas des fictions historiques pures, cela reste très intéressant de proposer ce type de livre, notamment aux lecteurs sensibles au genre de la fantasy. Sans décrire un évènement particulier, le contexte historique et les descriptions peuvent tout à fait correspondre à des scènes de l'époque.