L'an mil approche, ainsi que sa terrible menace de l'Apocalypse. En 987, à la mort de Louis V, c'est Hugues Capet, le comte de Paris, qui est élu roi de la Francie. Or le trône aurait dû revenir à Charles de Lorraine. Et ce dernier entend bien faire valoir ses droits. La guerre éclate. Le Quatrième revenu sous le nom d'Odon ne cesse de manipuler l'un et l'autre camp pour s'emparer du pouvoir à son tour. Les trois messagers du temps, Morgana, Pétrus et Windus doivent rapidement se retrouver pour l'empêcher de parvenir à ses fins.
L'avis d'Histoire d'en lire
La période de l'an mil est finalement très complexe et Evelyne Brisou-Pellen s'en tire plutôt bien pour évoquer cette époque dans ce septième tome des Messagers du temps. La carte du royaume des Francs a encore beaucoup évolué. La France se dessine petit à petit mais ici, elle est découpée encore en de multiples territoires. Il y a bien le roi de Francie, mais les ducs et comtes ont un pouvoir non-négligeable et défendent sans relâche leurs terres.
Grâce aux messagers du temps présents dans les différents camps, on est au plus près des grands personnages historiques. L'autrice décrit alors leur caractère, leur position quant au pouvoir, aux terres, aux guerres.
La religion chrétienne est désormais bien implantée, elle régit chaque moment de la vie quotidienne. Et l'an mil est la crainte de l'Apocalypse, les chevaliers noirs symbolisant la venue de la fin du monde.
Evelyne Brisou-Pellen évoque également les maladies de l'époque, l'architecture avec les mottes féodales et les donjons. C'est toute une société médiévale qui se perfectionne.
Hugues Capet et les chevaliers noirs vulgarise un pan important de l'histoire médiévale, tout en offrant une aventure toujours plus impressionnante.