Mai 1356, Garin parvient à s'embarquer pour Venise. Mais il ne s'y rend pas seul, il accompagne un mystérieux homme habillé en bleu qu'il a rencontré juste avant de traverser. Ce dernier accepte aussitôt le service de scribe que lui propose Garin. L'homme prétend ne pas connaître encore Venise mais s'y rendre pour affaires. Il a avec lui une petit fille de six ans, prénommée Lucia. Garin rédige le testament de cet homme, rien de plus. Il ne connaît même pas son nom. Pourtant, Garin n'en reste pas là. Arrivés tous les trois à Venise, Garin essaie d'en savoir plus sur cet homme en bleu, les raisons de ce anonymat.
L'avis d'Histoire d'en lire
Après Avignon, Venise n'était pas très loin. Garin voit du pays, en ce mois de mai 1356. La République vénitienne et ses règles complètement étonnantes, quand on vient d'un pays régi par les seigneurs. Garin va de surprise en surprise quand il découvre les us et coutumes de Venise : le Doge, le Conseil des Dix, les gondoles, les fêtes mais aussi la vendetta... Les femmes n'ont quasiment aucun droit, ni pouvoir, tant que le chef de famille est vivant. Garin réagit en permanence à tout cela pour nous montrer les différences qui existent entre Venise et la France médiévale.
Pour une fois, l'enquête ne concerne pas à proprement parler un crime qui vient d'être commis. Il s'agit plutôt d'une affaire qui a lieu il y a 30 ans, concernant l'homme en bleu. Il y a bien eu des morts, mais Garin s'attache à tirer au clair les innocences et culpabilités de chacun.
Sa prise en charge de la fillette Lucia est aussi très émouvante. On découvre Garin sous un nouveau jour, dans le rôle du grand frère.