Dix-neuvième enfant sur vingt-cinq, Garin est pourtant le seul de sa fratrie à avoir fréquenter plutôt par hasard l'école cathédrale. Pourtant, tout ceci l'intéresse peu. Une nuit, il s'introduit dans l'école, y emprunte une écritoire et ses accessoires et part à l'aventure. En cette année 1354, le voilà contraint de passer la nuit sous la pluie au pied du château de Montmuran, n'ayant pas pu arriver avant la fermeture des portes. Sauf qu'une bagarre éclate entre Français et Anglais, Garin se retrouvant malgré lui au milieu des Anglais, il est fait prisonnier. Avec le temps, il parvient à prouver son innocence et est finalement embauché pour faire l'inventaire du château. Reste un mystérieux prisonnier qui prétend ne pas comprendre le français, ni l'anglais. En l'interrogeant, Garin découvre son identité et en informe aussitôt le seigneur du château. Bien mal lui en prend... Surtout que ledit prisonnier s'est échappé mystérieusement...
L'avis d'Histoire d'en lire
Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance de Garin Trousseboeuf ou Troussechâteau ou encore Trousseanglais, c'est selon l'imagination du moment ! On ne connait pas l'âge exact de Garin, on peut supposer qu'il a l'âge d'un adolescent. Il est issu d'une famille très très nombreuse et n'a pas hésité une seconde à quitter sa "tribu" pour vivre des aventures palpitantes ! Chose rare pour un garçon de son âge : il sait lire et écrire, voilà qui va le sauver de certaines situations...
Et justement, cela commence fort ! N'ayant pourtant rien demandé, il se retrouve au cœur du château de Montmuran, suspecté de faire partie des Anglais, puis d'avoir fait évader le prisonnier anglais, ou encore d'avoir tué un garde... Bref, avec son écritoire sur le dos et furetant dans les moindres recoins du château, Garin se retrouve vite en mauvaise posture ! Malgré cela, l'humour n'est jamais bien loin !
D'emblée, Évelyne Brisou-Pellen nous plonge dans un univers médiéval très dense en descriptions et détails. On peut être déstabilisé pendant les premières pages mais si on accroche, alors on ne lâche plus !