En 1357, Garin se retrouve, bien malgré lui, engagé par le chevalier de Haute-Terre pour écrire ses chroniques et le suivre dans ses déplacements. En effet, il cherche désespérément son fils qui a été enlevé. Seules quelques indications lui sont parvenues, Conan de Haute-Terre se déplace donc de château en château pour mettre les seigneurs à l'épreuve et découvrir qui cache son fils. Sauf que ce chevalier n'est pas commode et semble même un peu fou, seul compte pour lui l'idéal chevaleresque, mais Garin ne se laisse pas faire pour autant. Il hésite entre le laisser se débrouiller seul ou l'aider dans ses recherches, d'autant plus que le chevalier le paie plutôt bien.
L'avis d'Histoire d'en lire
La chevalerie est un thème incontournable dès qu'il s'agit du Moyen Age et pourtant, Garin n'avait pas encore connu d'aventure avec un chevalier ! C'est désormais chose faite avec Le Chevalier de Haute-Terre. Et tant qu'à faire, il fallait un chevalier au caractère bien trempé, à moitié fou, qui passe son temps à s'appuyer sur le code de la chevalerie. Garin en oublie parfois d'être drôle, c'est pour dire ! A plusieurs reprises, il est évidemment tenté de lui fausser compagnie mais on ne changera pas Garin, sa curiosité le pousse toujours à aller jusqu'au bout.
Du coup, dans ce septième tome, Garin et le chevalier de Haute-Terre se rendent dans de nombreux domaines dont le château de Susinio, le manoir de Caden, la ville de Rennes. Évelyne Brisou-Pellen s'est appuyée sur les informations précieuses de spécialistes de ces lieux, comme elle le précise dans les remerciements en début d'ouvrage. On note une fois de plus son attachement à fournir un contexte historique le plus précis possible.