Au printemps 1524, Jeanne de Langallec, habillée en mousse, est revenue du Brésil. Elle retourne au manoir de Langallec et apprend la mort de son père, décédé brutalement avec une marque noire sur son cou. C'est donc seule qu'elle affronte les habitants de Langallec qui la prennent toujours pour une sorcière et la soupçonnent même d'être la meurtrière.
Pendant ce temps, à la cour du roi François Ier, ce même mal fait d'autres victimes. Il pourrait s'agir d'un poison qui tue brutalement sans que la victime n'ait le temps de souffrir. Les médecins étudient longuement la question mais sans trop trouver la véritable origine de ces morts. Seule Jeanne, arrivée à la cour, comprend très vite de quoi il s'agit. Elle connaît ce poison discret, qu'on ne trouve qu'au Brésil. Qui a pu en ramener en France ? Les soupçons se portent sur Hervé de Coëtmelen, l'homme de son cœur et qu'elle croyait avoir perdu.
L'avis d'Histoire d'en lire
Suite du roman Les Yeux du jaguar, La Mort parle tout bas est aussi une nouvelle aventure très différente de Jeanne de Langallec.
Après avoir exploré le thème des grandes découvertes, Brigitte Coppin s'intéresse aux produits rapportés de l'étranger pendant la Renaissance. Et pour cela, elle nous plonge dans un polar historique dans lequel plusieurs morts suspectes surviennent dans l'entourage directe du roi François Ier. Un point commun entre les victimes : elles portent toutes une tache noire sur le cou. Pourrait-il s'agir de la peste ? D'un empoisonnement ? Mais les poisons connus ne laissent pas ce type de traces. Médecins et chirurgiens analysent les corps et s'interrogent sur l'origine de ce mal.
Malgré tous les soupçons qui se tournent vers elle, c'est Jeanne de Langallec qui permet d'éclaircir ce mystère. Elle n'est pas la seule à être suspectée mais son passé récent la poursuit et elle ferait la coupable idéale.
Brigitte Coppin maintient longuement le suspense avant de commencer à expliquer ce qu'est cette mort qui parle tout bas et qui est le véritable assassin.
A côté de cela, nous suivons de très près le roi François Ier et sa cour, tantôt au château de Blois, tantôt au château de Chambord. Brigitte Coppin décrit finement l'organisation des demeures royales, les occupations du roi et s'attarde aussi sur le Brésil, ce pays du bout du monde d'où proviennent des produits rares et exceptionnels.
Une enquête prenante au cœur de la Renaissance et avec une touche d'exotisme brésilien. Un dossier "A travers la Renaissance" clôt le livre avec des informations complémentaires sur le roi François Ier, sa cour, la médecine, les poisons, les guerres d'Italie, le peuple brésilien.