En cette fin de juin 1775, l'été s'est bien installé à Versailles. Mais les princesses doivent limiter leurs sorties dans les jardins pour ne pas gâter leur teint ! Puisqu'il faut rester enfermé, pourquoi ne pas inviter un magicien, maître Cornélius, à faire une démonstration de sa lanterne magique au château ? Cette décision n'est pas du tout du goût de la gouvernante, Mme de Marsan. Surtout qu'à l'issue de la séance, son collier de perles a disparu. Accusant tout le monde à tour de rôle, ne l'aurait tout simplement pas perdu ? Élisabeth et ses fidèles amis enquêtent.
L'avis d'Histoire d'en lire
Ce huitième tome permet de découvrir un appareil totalement révolutionnaire pour l'époque, la lanterne de projection, ce qu'on peut considérer comme l'ancêtre du cinématographe. Étant interdite de sortie à cause du soleil, Élisabeth invite à Versailles maître Cornélius et son aide Zélie pour une démonstration et une découverte du fonctionnement de cet objet. La jeune Zélie dispose elle d'un orgue de Barbarie, cet instrument lui aussi très novateur, et qui permet de jouer facilement de la musique pour accompagner la projection. Là dessus se greffe l'intrigue du roman.
Tout tourne autour du vol du collier de Mme de Marsan, puis du bracelet de Clothilde, la sœur d’Élisabeth. Ces vols ont-ils commis par les saltimbanques venus à Versailles ? Par un valet ? Quelqu'un d'autre ? Élisabeth décide de mener l'enquête pour disculper certains de ses amis et protéger la sous-gouvernante menacée d'être renvoyée par Mme de Marsan. Mais ce n'est pas la seule préoccupation de la jeune princesse. Pendant ce temps, son frère, le roi Louis XVI négocie son mariage avec le petit-fils du roi du Portugal.
Un tome qui ne manque pas d'action pendant que les affaires royales se poursuivent. La dernière double page apporte des précisions sur l'histoire des orgues de Barbarie.