Lian Ying est la fille de l'empereur de Chine, Kangxi. Pour s'imprégner davantage de la religion catholique et renforcer l'alliance entre le royaume de France et l'empire de Chine, elle est admise à la Maison royale d'Éducation de Saint-Cyr. Mais cette vie à la française est difficile pour celle que toutes appellent Lucie (de son prénom christianisé). Les coutumes françaises sont tellement différentes des coutumes chinoises ! Heureusement, Lucie peut compter sur le soutien de Rosalie, une pensionnaire de la même classe, pour l'aider à prendre ses marques en douceur.
Citations "Puis, me rendant compte que Lucie pourrait mal interpréter ma phrase, j’ajoute un peu précipitamment :
— Mais votre père, l’empereur Kangxi, vous a envoyée en France comme ambassadrice de la Chine et c’est un grand honneur pour vous.
— En effet, me répond-elle du bout des lèvres.
— Si vous le souhaitez, je voudrais vous aider à vous habituer à la vie à Saint-Cyr, et peut-être devenir votre amie.
— Pouvez-vous m’accorder une… une faveur ? hésite-t-elle.
— Bien sûr.
— Appelez-moi Lian Ying et non Lucie ? Je ne m’habitue pas à ce nouveau prénom… Et puis Lian Ying me rappelle mon pays.
— Moi non plus, je n’aimerais pas changer de prénom. Aussi, lorsque nous serons seules, je vous appellerai Lian Ying… Ce sera notre lien secret, voulez-vous ?" p. 61
L'avis d'Histoire d'en lire
Les aventures continuent à la Maison royale d'Éducation de Saint-Cyr !
Et l'institution s'ouvre même à l'empire de Chine, rien que ça !
Une nouvelle pensionnaire
Comme pour toute institution, les pensionnaires, pour les plus âgées en âge de devenir religieuses ou d'être mariées, quitte les lieux, tandis que d'autres font leur arrivée.
Dans ce 16e tome, c'est une jeune fille bien particulière qui fait son entrée à Saint-Cyr : il s'agit de Lian Ying, la fille de l'empereur de Chine.
Complètement déstabilisée par l'éloignement d'avec sa famille et sa culture, Lian Ying peut heureusement compter sur Rosalie, de la même classe, qui est désignée par la maîtresse pour être sa tutrice. Les dialogues entre les deux élèves permettent de comprendre toutes les différences qu'il y a entre les coutumes française et chinoise.
Une histoire de secret
La jeune élève chinoise est très réservée, elle cache tant bien que mal sa tristesse. L'adaptation lui est très difficile mais le choix ne lui est pas laissé. Il lui faut répondre aux exigences du roi Louis XIV et être présentée en public à Versailles, selon l'étiquette française.
Rosalie, la narratrice du roman et sa tutrice, la prend tout de suite sous son aile et les deux jeunes filles se lient rapidement d'amitié. Un lien qui va permettre à Lian Ying de s'ouvrir et de révéler à Rosalie un secret.
L'intrigue de ce roman tourne autour de ce secret qu'on découvre en milieu de livre ! Dès lors, le récit se relance parce que peu de personnes vont être dans la confidence et qu'il convient que la majorité des gens et notamment le roi ne l'apprennent surtout pas ! Le mystère est très bien entretenu.
Un tome avec des rebondissements, de la découverte et une quête identitaire à suivre !