A Florence, la corporation des artistes peintres se ressoude face aux difficultés économiques de la cité. Et tous les ateliers de peintre sont désormais au courant que Léo a pris comme apprenti une femme. Arte continue d'essuyer quotidiennement du mépris de la part des autres peintres et apprentis. Mais en jeune femme combattive, elle ne se laisse pas impressionner et s'engage à prouver à tous qu'elle a tout à fait sa place auprès de maître Léo.
L'avis d'Histoire d'en lire
Depuis le début de ce manga, Arte est régulièrement confrontée à des remarques et attitudes misogynes de la part des autres peintres et apprentis. Ce troisième volume se recentre sur cette thématique, alors que la corporation des peintres se ressoude suite à la mort de l'un d'entre eux et que la cité de Florence connaît quelques difficultés économiques.
Mais ce qui me plaît, c'est que la jeune fille ne se laisse jamais abattre. La place des femmes dans la société est un problème récurrent, quelque soit la période de l'Histoire. En axant son propos sur la persévérance, Kei Ohkubo montre que le regard des autres peut déjà changer à partir de cela.
Ce tome amène aussi un changement au niveau du travail de Léo et Arte. Le maître a jusqu'ici toujours refusé la réalisation de fresques mais s'agissant d'une demande de la corporation, il accepte, avec son apprentie, de participer lui aussi. D'où la mise en confrontation avec les nombreux hommes qui circulent à ce moment-là.
Comme toujours, Kei Ohkubo joue beaucoup avec les expressions des personnages et les bruitages. C'est instructif et divertissant à la fois. Et ne manquez pas le reportage spécial de fin à travers lequel Kei Ohkubo en raton laveur et son mari en renard retracent leur séjour en Italie. C'est très drôle !