Le journal d'une déesse est celui de la jeune Hébé, âgée de 12 ans. Le jour de son anniversaire, Zeus, son père, lui offre un rouleau de papyrus. C'est alors l'occasion pour la déesse de la Jeunesse de rapporter tous les événements et détails de sa famille Olympienne.
Tout commence par la naissance d'un nouveau frère, Héphaïstos. Mais Héra, sa mère et épouse de Zeus, jette le nouveau-né par la fenêtre à cause de sa laideur. Hébé supporte mal cette injustice et se demande si Héphaïstos a pu s'en sortir. A-t-il bu assez du lait d'Héra, qui rend immortel, et ainsi échapper à la mort ?
Accompagnée de sa grand-mère Rhéa, Hébé s'apprête à faire un premier voyage jusqu'aux îles des Bienheureux, lieu de retraite et de fin de vie des Dieux, par définition immortels.
La jeune fille exprime dans son journal ses émotions, ses sentiments par rapport à des situations ou des personnages. Infidélité de Zeus, trahison d'Héra, fierté de certains frères et sœurs, décisions à prendre pour sauver la Terre... comme la vie des Dieux paraît compliquée ! Et au milieu de toute cette agitation incessante, Hébé, dont la fonction au sein de l'Olympe est notamment de servir repas, nectars et ambroisie aux Dieux, ressent le besoin de grandir. Ce moment arrivera-t-il enfin ?
L'avis d'Histoire d'en lire
Le Journal d'une déesse rapporte les grands événements de la vie des Dieux de l'Olympe. L'autrice, Teresa Buongiorno, s'est appuyée sur les auteurs classiques : Homère (L'Illiade et L'Odyssée), Virgile (L'Enéide), Ovide (Les Métamorphoses)... et elle réussit à transposer les grands mythes à travers le récit d'une adolescente, en tentant de garder cohérence et continuité entre chaque chapitre.
La langue utilisée est très moderne et permet ainsi une identification entre la narratrice et le jeune lecteur. De plus, la situation familiale d'Hébé (trois frères et sœurs dont des jumeaux, des demi-frères et demi-sœur, les disputes entre ses parents Zeus et Héra, les jalousies entre membres de la famille...) peut rappeler celle d'une famille lambda (nombreuse ou recomposée par exemple).
Le texte est teinté d'humour ce qui permet au fond du roman, l'histoire de la mythologie grecque, d'être abordé de façon plus légère qu'avec une encyclopédie. Les chapitres sont très courts, ce qui rend le roman agréable et facile à lire.
Un arbre généalogique se trouve au tout début, s’avérant très utile étant donné le grand nombre de Dieux et Déesses grecs, et auquel on peut facilement se reporter en cours de lecture pour situer un personnage dans la lignée familiale. De même, un tableau récapitulatif de tous les personnages principaux est inséré en fin de roman.