Jake est désormais un membre à part entière des Gardiens de l'Histoire. Il est aux côtés de ses parents Miriam et Alan, et de sa tante Rose.
Jake, Nathan et Charlie ont été chargés de remonter le temps jusqu'en 1792 et de se rendre à Stockholm pour récupérer une livraison d'atomium, le produit qui leur sert à voyager dans le temps. C'est au cœur d'un théâtre que les trois adolescents doivent retrouver leur contact. Mais ils ne sont pas seuls. Un certain Léopardo vient contrecarrer la transaction. Grâce à une grossière erreur de Jake, il parvient même à dérober le coffret d'atomium. En colère, les garçons n'ont pas d'autre choix que de rallier Point Zéro au Mont-Saint-Michel pour faire le point sur la situation. Entre temps, les Gardiens du temps reçoivent un message étrange en provenance de Rome et daté de 27 après J.-C. Par sécurité, la commandante prévoit une nouvelle mission. Mais remonter si loin dans le temps n'est pas à la portée de tout le monde. Bien qu'il soit désormais déconsidéré, Jack est pourtant l'un des mieux placés pour supporter ce voyage. Le trio avec Charlie et Nathan se reforme. Les voilà en pleine Rome antique, au milieu de ses splendeurs. Là-bas, Agata Zeldt, l'ennemie jurée des Gardiens de l'Histoire veut la "fin des territoires".
L'avis d'Histoire d'en lire
Un second volume dans la même veine que le précédent bien sûr ! Le jeune Jake Djones est maintenant bien intégré au groupe des Gardiens de l'Histoire, avec en appui, ses parents et sa tante. Il bénéficie de capacités exceptionnelles pour voyager dans le temps. Mais dans cette deuxième aventure, Jake peut être considéré comme un anti-héros pendant les trois quarts du livre ! Erreur de jugement, maladresse, il accumule les faux pas et est complètement déconsidéré par ses pairs. On est à la fois peiné de ce qui lui arrive et déçu de son attitude, lui qui est censé être si exceptionnel.
Et puis, il y a l'aventure en elle-même. Les faits amènent le trio d'adolescents à remonter jusqu'en 27 après J.-C. C'est à l'époque du règne de Tibère, qui a fait le choix de gouverner à distance, laissant le pouvoir à Séjan. Ici, l'ennemie des Gardiens de l'Histoire, Agata Zeldt a la main mise quasi complète sur le pouvoir romain. Elle est d'une cruauté sans pareille. Toute l'intrigue tourne donc autour de ce personnage à anéantir, ou du moins à empêcher de mener à terme son funeste projet.
Il y a donc beaucoup d'action, surtout dans la seconde moitié du livre.
Damian Dibben reconstitue avec brio la Rome antique de cette époque. Il plante bien le décor en insistant surtout sur l'architecture, les différents lieux d'importance, la vie quotidienne. Comme toujours, il adopte un vocabulaire approprié mais qui ne nécessite pas ici plus d'explications.
Le Circus Maximus, qui donne son nom au titre, est décrit avec une grande précision et on ressent bien tout le côté grandiose en lisant le texte. Malgré son gigantisme, c'est un lieu qui sert rarement d'action dans les romans jeunesse, surtout dès qu'il s'agit de Rome antique ; on est donc agréablement surpris.
Encore une mission finalement menée à bien par les Gardiens de l'Histoire. On voyage, on s'instruit, ça bagarre. Le côté aventure fait très bon ménage avec la connaissance historique.