Astar raconte son histoire à sa fille Yéféfiya. Enfant en 1947, elle apprend que le couple auprès de qui elle grandit n'est pas sa famille et qu'elle ne s'appelle pas Oliwka. Elle a été recueillie bébé et son identité a été modifiée parce qu'Irena Sendlerowa a pu la sauver du ghetto de Varsovie.
Citations "- Je suis vraiment désolée, je ne peux pas rester longtemps. J'ai encore d'autres enfants dans le camion. Voici ses nouveaux papiers. Elle s'appelle Oliwka, comme la petite que vous avez... perdue il y a quelques semaines. Je n'ai pas besoin de vous demander si vous voulez vraiment la garder... Élevez-la comme une vraie petite chrétienne, pour éviter les soupçons des nazis.
- Comment vous remercier ?
- Permettez-lui de survivre à cette horrible période, c'est tout ce que je demande..." p. 8
L'avis d'Histoire d'en lire
Par le titre Varso-vie, la volonté est déjà affichée de montrer dans cet album à quel point tout a été mis en œuvre pour que la vie continue à Varsovie, et en priorité pour les enfants sauvés par Irena.
Ce 3e tome fait le lien entre présent et passé, à travers l'histoire d'Astar Berkenbaum qui emmène sa fille à Yad Vashem, le Mémorial construit à Jérusalem en l'honneur des victimes de la Shoah. Bébé, elle a été sauvée par Irena et a grandi sous une fausse identité, auprès d'un couple qui n'était pas ses vrais parents. Astar transmet son histoire à sa fille. D'autres personnes sont présentes devant ce mémorial, et une personne tellement importante : Irena Sendlerowa en personne. Désormais âgée, elle témoigne de son action, des risques encourus et plus largement que dans les tomes précédents, des tortures, interrogatoires infligés par la Gestapo.
L'émotion est omniprésente et les auteurs ont choisi de mentionner, à travers le scénario et les dessins, celles et ceux qui sont morts dans le ghetto, mais aussi le papa d'Irena qui est décédé lorsqu'elle était petite.