Sitôt sortie des geôles de la Gestapo, et malgré ses blessures, Irena reprend ses actions de sauvetage des enfants. Le réseau est très bien organisé, mais les Allemands veillent.
Et pendant qu'elle tente de secourir tous les enfants qu'elle peut, Irena doit prendre conscience que sa maman est âgée et qu'elle ira peut-être rejoindre bientôt son papa mort quand elle était enfant.
Citations "- Je ne reconnais plus ma grande fille.
- ? Tant mieux ! Depuis que les Allemands se sont rendu compte que j'avais échappé à l'exécution, je n'ai pas le choix : il faut que je sorte déguisée. Ils me traquent... C'est pour ça que je reviens rarement dormir ici, hélas." p. 7
L'avis d'Histoire d'en lire
Je suis fier de toi, quatrième tome de la série, poursuit la mise en parallèle entre l'année 1983 (lorsqu'Irena raconte son vécu à Yad Vashem) et la période du ghetto de Varsovie.
Condamnée à mort, Irena a échappé à l'exécution, mais doit redoubler d'attention pour ne pas que les Allemands découvrent qu'elle est toujours bel et bien vivante.
Alors, c'est aussi un crève-cœur, dans ces conditions, de ne pas pouvoir rester davantage auprès de sa mère âgée et malade.
Les auteurs viennent, dans ce tome, rappeler la présence du père d'Irena, qui veille sur elle, même s'il est mort alors qu'elle était enfant. Elle sait qu'il aurait approuvé son combat et elle sent sa présence, lui apportant un précieux réconfort.
Les alternances de périodes dans le vécu d'Irena apportent beaucoup à la perception de sa personnalité. Simple assistante sociale, elle a grandi avec cette idée d'ouverture aux autres, de toujours faire le bien, de faire passer les autres avant elle-même.