Au début de l'année 1941, revenu en Grande-Bretagne, Charles Henderson fonde une compagnie d'agents secrets en commençant avec les 6 orphelins qui lui ont permis de réussir sa mission en France occupée. Il reste persuadé que des enfants et adolescents peuvent mieux s'infiltrer car ils passent beaucoup plus inaperçus que des adultes. Pour cela, il crée donc un véritable établissement et place les jeunes gens sous la coupe d'un instructeur intraitable, un Japonais nommé Takada. Très vite, de nouvelles recrues gonflent les rangs. L'entraînement est dur et sévère mais cela doit leur permettre de savoir quoi faire en toutes circonstances. Toutefois, tout le monde ne suit pas l'avis d'Henderson. Le vice-maréchal Walker, un des patrons du SOE (Special Operations Executive) est contre ce projet et il entend bien faire le nécessaire pour que cela échoue.
Pour que l'unité continue d'exister, une mission grandeur nature est mise en place. Les différentes équipes doivent être parachutés près de Londres et elles doivent ramener un canon antiaérien directement à Londres.
L'avis d'Histoire d'en lire
Ce troisième tome L'Armée secrète nous plonge dans un nouvel épisode de cette série. On est vraiment au cœur même de la création de l'unité d'agents secrets par Charles Henderson. Le nom Cherub est d'ailleurs employé à la fin du tome. Ce roman marque donc un tournant parce que bien que cela se déroule en 1941, donc toujours en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale, on y est bien moins confronté. L'accent est véritablement mis sur la formation des futurs agents secrets et c'est ce qu'on suit tout au long du livre. La guerre reste en fond bien sûr puisque c'est pour cette raison qu'est créée l'unité spéciale. Il y a bien quelques petits passages qui rappellent les attaques allemandes sur l'Angleterre mais ça s'arrête là.
Alors, c'est très passionnant évidemment, d'assister à l'entraînement des enfants, les accompagner dans tous les apprentissages et de suivre en intégralité leur première mission dans le but que leur unité soit enfin acceptée. Dans tous les cas, tout ne déroule pas sans accro et c'est ce qui donne du piment au récit.